Le premier concours d’éloquence du Double Diplôme a touché à sa fin le mercredi 12 février 2020. En effet, grâce à l'exceptionnel entreprise d’Alexandre Alecse, une étudiant en deuxième année du Double Diplôme, un concours d’éloquence ouvert à tout francophone, avait été organisé sur le campus d’Essex. Bien sûr, rien n'aurait été possible sans l’aide des professeurs du Double Diplôme, puisqu’ils ont aidés à l’obtention d’une salle et ont accepté d’être parmi le jury, composé également d’étudiants. C’est donc Suzanne Latre, une étudiante hors Double Diplôme qui remportera la finale, talonnée par Zoé Delaunay-Monty et Sara Ouasti!
Nous sommes donc allés rencontrer Suzanne Latre, gagnante du concours ! Il se trouve que le français n’est pas la langue natale de Suzanne ! En effet, née d’une mère Irlandaise et d’un père Français, ce n’est pas avant la sixième qu’elle s’installe définitivement en France. Elle parle donc à peine le français à son entrée au collège et son père doute même qu’elle obtienne son baccalauréat. Elle redouble donc d’effort, presque par rebellion, pour apprendre la langue et lit, littéralement, tous les livres qui lui tombe sous le nez, même le dictionnaire! Sa première revanche sera donc son 20/20 à l’épreuve de français oral et écrits. Deuxième revanche, prépa hypokhâgne A/L (elle y débarque un peu par hasard), où elle se découvre une passion pour la philosophie grâce à son professeur de première année, sa façon d’interagir avec sa classe inspirera d’ailleurs Suzanne pour son concours d’éloquence. Après la prépa, elle décide de continuer dans la philosophie mais cherche un moyen de combiner les politiques avec. Essex correspond donc à cette envie. Elle y retrouve une amie d’enfance qui fait partie du Double Diplôme, c’est donc de cette manière qu’elle découvre le concours d’éloquence du Double Diplôme. Elle y entre sans trop d’espoir, face à des natifs français et étudiants de droit, elle est donc très surprise quand elle est qualifiée en finale du concours. Son sujet, “Un gagnant est un rêveur qui n’abandonne jamais”. Tout sujet vient avec un piège, le risque pour elle était de tomber dans la niaiserie, dans le manichéisme. Environ 16 heures de préparation, de répétition ainsi qu’une grande quantité d’huiles essentielles ont été nécessaire pour mener à bien ce discours. Comme son professeur de philosophie devant sa classe, elle a décidé d’interagir avec son public, de lui poser des questions et de l’écouter. Ce concours est donc pour elle une grande fierté, elle qui parlait à peine le français il y a 10 ans, et lui a permi de se découvrir une passion pour le public !
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